À L'ÉCONOME
En 2016, j’avais eu l’occasion de visiter l’exposition Albrecht Bouts et les images de la passion * au musée national d’Histoire et d’Art (MNHA) à Luxembourg avec mon père et une amie aujourd’hui disparue Marie-France D.
Ce thème des Mater Dolorosa (thème d’église) se retrouve aussi dans le statuaire des cimetières et des monuments aux morts représentant la mère de douleur thème universel, mais associé à la religion catholique, repré- sentant la vierge Marie pleurant
Le Christ. Ce n’est pas mon propos, mais l’universalité de la femme dans la douleur.
À Tonneins, la petite ville au bord du Lot et Garonne où je réside, a comme beaucoup de villes de province une statue à la gloire des combat- tants de la 1er et
2e guerre dans le jardin public. Elle est au ras de sol et ne représente pas de soldat.
Ici, il s’agit de deux femmes de part et d’autre d’une stèle –non pas en prière, mais l’une « en interrogation »l’autre se cachant le visage dans une main. Elle est d’une fracture très classique, mais le sculpteur (Eugene Delpech) en a fait deux femmes simples charpentées et massives...des pay- sannes.
Leurs expressions sont d’une grande douceur et les plis des toges à l’an- tique sont justement représentés.
• Albrecht Bouts peintre amand de la n du XVe siècle, début du XVIe
• Il représente une femme avec un enfant debout à ses côtés (? Disparu ?). Elle tient dans sa main le « Livre d’Or de la Grande Guerre » contenant les noms de toutes les victimes. Une inscription sur le socle est destinée
à l’enfant : « N’oublides pas Pichiou, lous que soun mors per la Patriou -