Les sujets de l’amour, de la maternité et de la mort également s’agrègent autour de mon songe éloigné de l’urbain. L’étendue s’augmente avec l’attention pour des préoccupations actuelles, tant politiques qu’écologiques. Ces intérêts imprègnent, suscitent parfois les formes. Les œuvres exposées à la galerie Samira Cambie sont récentes. Elles présentent ces différentes traversées thématiques qui au fil du temps se répètent et ont fini par se constituer en séries. Les thèmes se développent, s’abandonnent puis se retrouvent dans de nouvelles formes évoquant l’incessant mouvement cyclique général, l’éternel questionnement de ma présence au monde, touchant plutôt à l’essentiel qui constitue nos vies. Car être là, c’est le dire, je le fais par du dessin, de la céramique, du verre, des objets, de la sculpture, un néon éclairé, de la couleur, du grand et du petit, du pastel sec, du fusain … »
Françoise Vergier